Ils sont impliqués dans des fraudes monumentales depuis 10 ans et ils continuent à organiser et promouvoir un investissement: le CSR.
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ToggleAcheter de vraies usines pour crédibiliser leur offre
Sur le papier, l’idée est séduisante: s’enrichir en investissant dans des usines transformant les déchets plastiques en huile d’hydrocarbure. Est-ce que cette idée plausible est le paravent d’une nouvelle arnaque? Le parcours professionnel des protagonistes et la façon dont le projet est organisé autorise à se poser la question.
Une machine de recyclage de plastique coûte environ 50 000 euros. Les visites d’usine dans lesquelles Jussi Saloranta se met en scène pourraient ne servir qu’à une chose: donner l’illusion qu’il s’agit d’un vrai projet.
L’étrange équation économique du business plan CSR
L’examen de ce projet le rapproche beaucoup plus d’une escroquerie à grande échelle que d’un vrai projet économique viable. La structure d’entreprise est particulièrement opaque et ses leaders ont été impliqués dans des escroqueries à grande échelle parmis les plus retentissantes de ces dernières années. Nous avons pu vérifier que des usines ont bien été construites mais le projet pose de nombreuses questions.
L’achat de CSR doit permettre d’investir dans ces usines. Mais l’évolution du cours du CSR est complètement découplée de la rentabilité de l’activité économique réelle du recyclage. Il est donc à craindre que les détenteurs de CSR investissent à fond perdus. Cela le rapprocherait d’un pump and dump un peu plus sophistiqué que les autres. En effet, le CSR a perdu 66% de sa valeur depuis son lancement.
Une simulation fait douter de la viabilité économique du projet
Un internaute chasseur d’arnaque du groupe Facebook Balance ton scam a tenté d’évaluer la viabilité économique du recyclage de déchets. Il s’est documenté, par exemple auprès de fournisseurs de machine de transformation de plastique. Cette technologie est ancienne et n’a rien de révolutionnaire. Et sa simulation, certes théorique, lui fait douter de la pérénnité du projet. Il arrive à une perte quotidienne de 3000 dollars par jour alors même qu’il ne prend pas en compte tous les charges du projet.
Ce n’est pas tout ce qui permet de douter de la bonne foi de ce projet. La façon dont il est organisé et dont il communique sème également de nombreux doutes.
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corsairgroup.com, amplivo.com et csrnow.com: pas de mentions légales
En France, la « Loi pour la confiance dans l’économie numérique » ou LCEN impose un certain nombre de mentions à un site internet. Elle est la transposition d’une directive européenne, si bien que ces normes sont valables pour l’ensemble de l’Union européenne. Cette LCEN impose notamment ce que l’on appelle notamment des « mentions légales ». Comme l’indique l’intitulé de la loi, ces mesures visent à instaurer de la confiance en permettant d’identifier les responsables de n’importe quel site pour s’assurer que l’on pourra lui demander des comptes en cas de problème.
Or, aucun des sites qui promeuvent ce projet ne respectent la loi. Ni corsairgroup.com, ni amplivo.com ni csrnow.com n’ont jugé utile de respecter la loi européenne. Corsairgroup.com se contente de donner deux adresses aux internautes, une en Thaïlande et une autre aux Pays-Bas. Impossible se savoir à qui appartient et où est localisé juridiquement Amplivo et Corsair et encore moins de savoir à qui ces entreprises appartiennent réellement. Il s’agit pourtant du minimum pour espérer inspirer la confiance. Il faut beaucoup chercher pour découvrir les structures juridiques utilisées dans ce projet, comme nous allons le voir
Ces sites internet sont par ailleurs très bas de gamme et pas tout à fait terminés, comme en témoigne la page destinée à la presse. Le groupe existe pourtant depuis 2019.
Corsair Europe Holding B.V., la succursale néerlandaise
A force de chercher, nous avons identifié l’entreprise de droit néerlandais qui semble être la succursale néerlandaise du groupe Corsair. Il s’agit de Corsair Europe Holding B.V.
Le siège de cette entreprise est situé au 3 Schuttershof à Boxtel, dans le Brabant-Septentrional. Or cela correspond à un immeuble résidentiel d’habitation.
CSR Services Europe OÜ, Marek Lekštedt et Jussi Veikko Saloranta
Le site csrnow.com est un poil plus bavard. En cherchant bien, on peut découvrir que le site appartient à une société de droit estonien, CSR Services Europe OÜ, sise Keemia 4, Kristiine linnaosa, 10616 à Tallinn. Mais aucun nom de personne physique n’est donné. On ne sait pas à qui appartient cette entreprise. Cette société a été créée en 2021 avec un capital de 2500 euros.
En consultant le registre estonien du commerce et des sociétés, on trouve deux noms, celui de Marek Lekštedt, membre du conseil d’administration. Marek Lekštedt est discret mais il dispose d’un profil Linkedin public pour lequel il a jugé préférable de ne pas donner son nom de famille.
On trouve aussi le nom de Jussi Veikko Saloranta. Ce ressortissant finlandais est manifestement le patron du projet. C’est lui qui se met en scène pour le promouvoir. Il est le propriétaire à 100% de l’entreprise estonienne. C’est lui qui est accusé d’escroquerie par une victime.
Un ancien organisateur de match de boxe thaï
Avant de se lancer dans ce projet, Jussi Veikko Saloranta aurait d’abord travaillé dans l’hôtellerie en Thaïlande. Il semble également avoir participé dans ce pays à l’organisation de matchs de boxe.
C’est lui que l’on peut voir se mettre en scène pour promouvoir un concept simple: transformer des déchets plastique en « une huile identique à l’état premier du plastique provenant du pétrole ». Cette solution technologique est moderne et innovante mais ce n’est pas originale. C’est une technologie qui existait déjà avant que Amplivo-CorsairGroup-CSR ne la propose (voir cet article de 2005)
L’originalité de cette offre, c’est plutôt de proposer au grand public d’investir dans des usines de recyclage en crypto. L’investissement en crypto dans de véritables entreprises est rare. Il est particulièrement prisé dans les arnaques parce qu’il facilite considérablement le contournement des législations nationales et le blanchiment. Il faut craindre que ce soit la raison pour laquelle l’investissement dans le CSR se fasse par ce canal…
Le CSR lancé par Amplivo Limited, une entreprise des Îles Caïman…
Le token CSR a été émis par une société immatriculée aux Îles Caïmans: Amplivo Limited. Les Îles Caïmans sont un trou noir de la finance mondiale et un lieu idéal pour dissimuler des actifs. La direction de CSR se garde bien de mettre cette information en avant et nous l’avons longuement cherché avant de la trouver.
Une adresse référencée dans les Panama Papers…
En cas de problème, il est peu probable que les victimes aillent réclamer justice aux Îles Caïman. Cela explique peut-être le choix de cette juridiction. D’ailleurs, une installation aux Îles Caïman ne donne pas le droit de proposer de l’investissement dans l’Union européenne. L’investissement dans le CSR est donc illégal dans l’Union européenne.
Amplivo Limited est donc la maison mère du groupe Amplivo. le site Amplivo.com fait d’ailleurs référence à cette entreprise. Et il ajoute l’adresse exacte de cette entreprise: Willow House, Cricket Square. Cette adresse est celle d’un grand cabinet de conseil fiscal: BCQS. C’est aussi une adresse répertoriée dans les Panama papers… Cela signifie qu’il s’agit du siège de complaisance d’une société-écran qui n’a aucune activité réelle aux Îles Caïman, uniquement pour faire comme si elle y était vraiment et profiter de la législation laxiste de ce pays. Difficile d’inspirer confiance dans ces conditions…
Amplivo Limited, le nouveau nom de Cloud Horizon
Amplivo.com donne une autre indication intéressante: Le secrétariat d’Amplivo est tenu par Alpha Management, une société sise à Dubaï, dans la South Tower.
Le numéro d’enregistrement de l’entreprise Amplivo aux ïles Caïman est le 279133. Or, ce numéro d’enregistrement est également celui d’une entreprise appelée « Cloud Horizon Limited ». Cloud Horizon est une arnaque sous forme de réseau de marketing multniveau lancé et organisé par un certain Franck Ricketts.
Est-ce que Franck Ricketts dirige Amplivo depuis sa prison?
Franck Ricketts n’est pas n’importe qui dans le monde de l’arnaque pyramidale. Ce ressortissant allemand dort aujourd’hui dans une prison de son pays d’origine. Il a été condamné en début d’année en Allemagne pour sa participation à One Coin, la plus grosse affaire d’arnaque crypto jamais organisée dans le monde. Le préjudice causé par l’affaire OneCoin est estimé à 4 milliards d’euros au niveau mondial.
Considéré comme l’un des fondateurs de OneCoin, Frank Ricketts, sa femme Manon Hubenthal, ainsi qu’un avocat munichois ont été condamné par un tribunal de Münster a 5 ans, 4 ans et 3 ans de prison. Ils « ont été reconnus coupables d’avoir amassé environ 320 millions d’euros auprès de près de 90 000 victimes de OneCoin à travers l’Europe ».
Cela semble signifier qu’un homme actuellement incarcéré pour purger une peine de prison de cinq ans dirige depuis sa cellule une entreprise enregistrée aux Îles Caïman et qui promeut un investissement dans le CSR…
Comment Franck Ricketts a créé le CSR sur les ruines de OneCoin
C’est Franck Ricketts qui semble avoir eu l’idée de proposer un investissement dans le recyclage du plastique via un token, dès 2019.
Dans les années 2000, Franck Ricketts avait participé à plusieurs arnaques pyramidales comme Unaico et SiteTalk avant d’atteindre le niveau Black Diamond OneCoin dans l’arnaque OneCoin. Chez OneCoin, il « a joué un rôle déterminant dans la mise en place du réseau de blanchiment d’argent ». En 2018 il quitte la scène et réapparait comme PDG d’AuLives, un épigone de OneCoin.
Mais AuLives fait un flop et Ricketts se relance en créant Cloud Horizon en 2018 aux Îles Caïmans. Cloud Horizon ne vend pas de produits ou de services. « Les affiliés de Cloud Horizon investissent dans des jetons, qui sont ensuite convertis en jetons Orientum+ (ORTP) ». Les membres peuvent ensuite « échanger des jetons ORTP contre des fonds investis ultérieurement, au taux de change interne fixé par Cloud Horizon ». Le participants sont rémunérés par des commissions sur les sommes investies par les nouveaux venus… Cela correspond beaucoup à la définition de ce qu’on appelle l’arnaque pyramidale.
Franck Ricketts condamné pour avoir blanchi 320 millions d’euros
C’est à ce moment là que nait l’idée de proposer d’investir dans des usines de retraitement de déchets plastique. Rickkets commence par tatonner avec Staffan Liback (un ancien de OneCoin) Orientum, Crypto Community World, les tokens ORT et ORTP, FLP devenu ISF.
Et en 2020, Cloud Horison change de nom pour devenir Amplivo (ou Ecovo-Amplivo) puis Corsair Group (lié à la société Socium Holdings immatriculée à Gibraltar). Franck Ricketts promeut alors activement l’investissement dans des usines de recyclage de plastique.
Mais à partir de 2021, il disparait de la circulation tandis que la relève de la communication est prise par Jussi Saloranta. 2021, c’est l’année de la mise en examen de Franck Ricketts en Allemagne, qui aboutira à sa condamnation en 2024. Ce procès va déballer tous les méfaits de Ricketts. On découvrira qu’il aurait blanchi pour près de 320 millions d’euros dans l’affaire OneCoin via une société-écran du nom de IMS Marketing Services.
« Les fonds blanchis par l’intermédiaire d’IMS ont été transférés via les îles Caïmans à Sofia, en Bulgarie, à Londres et à Dubaï » raconte cet article. Ricketts aurait administré de nombreuses sociétés-écran telles que Sepco, Socium Holdings, Ecovo, Amplivo, International Marketing Stratégies Limited, EltronX ou Plastic Waste Solution lui permettant d’ouvrir des comptes bancaires servant à blanchir l’argent sale de ces fraudes.
Jussi Saloranta devient calife à la place du calife
Au moment ou Franck Ricketts est mis en examen, il cesse de promouvoir l’investissement dans des usines de recyclage de plastique. Ce n’est sans doute pas une coïncidence. C’est à ce moment là que Jussi Saloranta semble prendre la relève. C’est lui qui décide de changer une énième fois de token pour créer le CSR.
Présenté comme « l’homme de paille choisi par Rickett », Jussi Saloranta a probablement voulu rompre avec son mentor et voler de ses propres ailes en prenant la direction de Corsair Group afin de récupérer les différents réseaux impliqués et les focaliser sur le CSR.
Une armée de recruteurs se lève pour promouvoir cette arnaque
Ainsi naquit le token CSR. Bien qu’ils s’en défende, le groupe promeut le CSR par marketing multiniveau. Les recruteurs touchent des commissions sur les sommes investies par les personnes qu’ils recrutent.
Certains disposent d’un statut officiel répertorié sur le site. Voici les leaders français que nous avons repéré:
- Jean-Luc Beille est un vieux routier de l’arnaque pyramidale. Il a activement promu l’arnaque OneCoin en 2015 ainsi qu’ACN. 10 ans plus tard il ne s’est pas arrêté! Une victime affirme qu’il a promis des CSR contre des virement sur un compte de sa société installée au Luxembourg. Jean-Louis Beille est né en 1961. Il est le propriétaire et directeur de l’entreprise enregsitrée en Angleterre, JLB One Power Team Ltd. En France, il est lié à l’entreprise FinancialFreedom2018. Jean-Louis Beille dispose d’un profil Linkedin qui revendique sa participation à Corsair. Il administre également le site jlbonepowerteam.com. Chez Corsair, il a au moins atteint le niveau « 6 stars ». Il administre site internet jlbonepowerteam.com.
Nous avons pu échanger par mail avec Jean-Louis Beille. il refuse de parler d’investissement. « Tout partenaire indépendant parlant d investissement peuvent avoir leur position suspendu » nous a-t-il précisé. Pour crédibiliser le CSR, Jean-Louis Beille a indiqué que le groupe dispose de « clients et partenaires importants en Europe et dans le monde » tels que Shell, Mercure Mariott, Diverzay ou Quant. Cependant, il n’a pas pu nous fournir de référence précise pour essayer de prouver la réaité de ces partenariats.
- Sylvain Aig ou Sylvain Aigouy, qui ne se présente pas du tout comme conseiller en investissement mais plutôt comme « créateur de contenu chez YouTube », c’est-à-dire influenceur. Sylvain Aig dispose d’un compte LinkedIn public et surtout d’une chaîne Youtube dénommée « Objectif Lune Crypto« . Sa video star s’intitule « gagner des cryptos avec Telegram ». Il semble avoir supprimé son compte Twitter qui s’appelait autrefois @AigSylvain. Il dispose d’un compte Facebook et d’un compte Instagram, sylvainai. Sa chaîne Youtube lui a servi à promouvoir des arnaques comme Amplivo, Diabolo.io, Raidem-bot-raidomFX
- Patrice Fillonneau qui met en avant credit-plastique.com lié à son entreprise personnelle. Il dispose d’une entreprise de droit anglais, Inhart Business Ltd.
- Thomas Carrière, qui dispose d’une chaîne Youtube, Sovereignty et des comptes Instagram thomascarriere444 et business_from_the_heart. Thomas Carrière est proche d’Anne-Claire Meret, qui est également leader CSR.
- Bruno Silverio.
- Lumina Muriel Cazadamont, qui dispose d’un poste officiel sur le site d’Amplivo. Nous avons pu échanger avec elle sur Linkedin et nous avons voulu lui poser des questions par mail. Mais elle ne nous a pas répondu. Lumina Muriel Cazadamont fait partie de l’entreprise Life For Care (lifeforcare.com, un site sans mentions légales) avec Gilles Langellotti, Lydia Lubet et Dorothée Ducrocq. Life For Care est une entreprise qui prône « des solutions innovantes et une approche holistique pour votre bien-être et celui de la planète ». Lifeforcare.com soutient officiellement le projet CSR ou encore le réseau de MLM Fuel Factor X ou l’arnaque DT Socialize.
- Alain Duport avec lequel nous avons pu échanger par mail. « Je pense que si c’était une arnaque, des sociétés comme SHELL ou autres hôtels comme JW MARRIOTT, GRAND HYATT ERAWAN et autres à Bangkok, et groupes médicaux comme BDMS, ainsi que des pays comme le LAOS, la FINLANDE…ne collaboreraient pas avec Corsair » nous a-t-il répondu. Un pur argument d’autorité puisqu’il n’a pas été en mesure de nous donner de sources précises pour prouver que ces groupes collaborent effectivement avec Corsair. Il prétend que CSR n’est pas un investissement. Il a subitement interrompu nos échanges.
- Frédéric Thiry.
- Tony Tollemer est né en 1972. Il administre l’entreprise « Les artisans de Lumière » dans le domaine du « conseil pour les affaires et autres conseils de gestion ». Il s’est intéressé à l’arnaque Validus.
- Valérie Ficheux alias Miss Touareg, que nous avons déjà rencontré comme recruteuse dans plusieurs arnaques.
- Laurent Dambrin, qui a déjà recruté pour l’arnaque Ushare.
- Frédéric Biegel, qui se revendique comme leader chez Cloud Horizon.
- Antoine Bonhomme.
- Guy Rochette.
- Delphine Chanoski, une ancienne recruteuse de l’arnaque OmegaPro.
- Aymone Rauscher.
- Anne-Claire Meret qui administre également son site personnel anneclairemeret.com. Anne-Claire Meret est une proche de Thomas Carrière.
- Olivier Forestier.
- Stéphane Heller.
- Fabienne Boichat.
- Oliveira Antonio.
- Adrien Gennevois qui dispose de deux profils Linkedin. Sur ce profil Linkedin, Adrien Gennevois a recruté pour l’arnaque Agora Bank. Et sur ce profil Linkedin. Sur ce profil Linkedin, Adrien Gennevois est recruteur pour Corsair.
- Djamel Saidi.
- Franck Zahm, Hypnothérapeute à Paris (voir son site personnel).
- Christine Moens, « Consultante en Eau, Coach en vitalité, nutrition santé & hygiène de vie, Partenaire bellicon ». Elle dispose d’un compte Facebook, du site internet aquaconscience.com et du compte Instagram christinemoens.
- Jean-Jacques Viale.
- Serge Laugier.
- Pierre-André Golbain, apporteur d’affaire via sa chaîne Youtube.
Vous n’êtes pas satisfait de ce service et vous cherchez une aide juridique
Pour rédiger cet article, nous avons pu échanger par mail avec Jussi Saloranta. Il nous a indiqué, entre autres choses:
- « Corsair ou la société de marketing de réseau Amplivo ne propose pas de services financiers au public ».
- « Le programme CSR Plastic Credit a été développé et les CSR Plastic Credits sont émis par Corsair Development Company Limited, basée dans le Royaume de Thaïlande ».
- « Après avoir établi une collaboration avec Shell, nous livrons avec succès de la biohuile avancée à leurs installations de Singapour, depuis environ 18 mois ».
- « Afin de développer une installation Corsair de taille standard, capable de traiter environ 12 millions de kilos de déchets plastiques par an et de produire environ 9 millions de litres d’huile, le CAPEX de développement du projet serait en moyenne (au niveau mondial) entre 5 et 10 millions d’euros. Dans la plupart des cas, cela exclut les coûts du terrain et du bâtiment, mais inclut les opérations de recyclage proprement dites. L’emplacement, le climat, le coût de la main d’œuvre, l’infrastructure existante de gestion des déchets plastiques et plusieurs autres facteurs jouent un rôle dans le CAPEX final, mais cela donne une idée générale des coûts de développement d’une installation de recyclage des déchets plastiques Corsair de taille standard ».
- « J’ai fondé Corsair en 2020 en Thaïlande et aux Pays-Bas. Frank Rickets n’a jamais eu aucune forme d’actionnariat dans Corsair ni aucune forme d’implication dans la gestion de Corsair. Fin 2020, Frank Rickets m’a demandé de reprendre la société de marketing de réseau Amplivo, qui était alors au bord de la faillite. Après avoir refusé à plusieurs reprises son offre d’acquérir la société presque en faillite pour seulement 1 euro, j’ai accepté de la reprendre seulement après avoir appris que Rickets était en train de prendre des dispositions pour fermer la société – en d’autres termes, pour débrancher Amplivo. Cela aurait entraîné des problèmes majeurs pour des dizaines de milliers de membres du réseau Amplivo dans le monde entier. Pour la seule raison que je voulais faire de mon mieux pour aider ces personnes, j’ai accepté de reprendre la société, ainsi que la dette d’environ 1 million d’euros que la société avait à ce moment-là ».