Derniere Information : 4 mai 2021, la plateforme Crypto.com Ă Ă©tĂ© retirĂ©e de la liste noire de l’autoritĂ© des marchĂ©s financiers (AMF).
Coup de tonnerre dans le ciel des courtiers crypto: l’un des plus gros sites du moment vient d’ĂŞtre placĂ© sur la liste noire de l’AutoritĂ© des MarchĂ©s Financiers, au milieu de franches arnaques. Un très bad buzz pour le site crypto.com qui montre par lĂ le peu de cas qu’il fait des lĂ©gislations nationales alors mĂŞme qu’il est un poids lourd du secteur.
Crypto.com au milieu de vrais sites margoulins
Surprise dans le monde merveilleux des crytpo-monnaies. Un courtier vient d’ĂŞtre placĂ© sur la liste noire de l’AutoritĂ© des MarchĂ©s Financiers. Crytpo.com avait tout bĂŞtement oubliĂ© de demander une licence d’exercice Ă l’AutoritĂ© française des MarchĂ©s Financiers. Le couperet s’appelle liste noire et place le site au milieu de sites d’arnaques et d’escroqueries très pittoresques. Bad buzz…
De la part d’un groupe mondial, employant près de 900 personnes dans le monde, on se serait attendu Ă plus de diligence et de sĂ©rieux. L’AMF est parfaitement dans son rĂ´le lorsqu’elle sanctionne les multinationales de la Fintech qui se soucient peu du droit des Ă©tats. La presse libertarienne pro-crypto Ă©crit pourtant que l’AMF « a l’air de gĂ©rer cette question comme une nouvelle pandĂ©mie version numĂ©rique ». Le monde merveilleux de la blockchain est un anarchisme de droite dans lequel la police est une dĂ©pense inutile. Logique. Avec la blockchain, les individus prennent des dĂ©cisions librement et ils sont responsables de tout ce qu’il leur arrive. En bien comme en mal.
Piteux, Crypto.com aurait aussitôt déclaré avoir « immédiatement demander à notre équipe juridique de prendre contact avec le régulateur afin de retirer notre société de cette liste. En tant qu’entreprise responsable, nous travaillerons avec le régulateur pour résoudre cette situation dans les plus brefs délais ».
La cryptosphère libertaire et anarchistes à la rescousse
Argument du mĂŞme article: « L’utilisation criminelle des cryptomonnaies est anecdotique, pour ne pas dire inexistante. Car elle reprĂ©sente moins de 1% de l’ensemble des transactions rĂ©alisĂ©es au sein de ce marchĂ©, et moins de 0,5% de celles concernant uniquement le Bitcoin ». Argument Ă garder en tĂŞte pour tous les repris de justice de la terre. Face aux policiers ou Ă un juge, n’hĂ©sitez pas Ă brandir les chiffres de la criminalitĂ© dans votre CSP ou dans votre commune, pour contrer des faits objectifs et incontestables. La dĂ©linquance dans les crypto, ça existe bel et bien, en tĂ©moigne ce que nous rĂ©vĂ©lions rĂ©cemment sur les CRD et le takoswap.
Cet anarchisme libertarien est bien la philosophie dans laquelle s’inscrit ce site, qui Ă©crit sur son profil Linkedin « Crypto.com a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2016 sur une conviction simple : c’est un droit humain fondamental pour chacun de contrĂ´ler son argent, ses donnĂ©es et son identité ». La libertĂ© du renard libre dans le poulailler libre. Entre l’Etat garant de l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral et Crypto.com garant du bien commun, notre choix est vite fait.
Cette plateforme de crypto-monnaies est basée à Hong Kong et dispose de solide relais en Europe via Malte. Elle déploie des campagnes de promotion agressives sur les réseaux sociaux depuis quelques mois. Nous allons chez Warning Trading suivre de près cette affaire.
Il y a vraisemblablement de grandes chances pour que l’AutoritĂ© des MarchĂ©s financiers (AMF) et la firme hongkongaise trouvent une solution d’arrangement. Il est Ă©vident que la plateforme Crypto.com ne souhaite pas rester sur la liste noire de l’AMF. Une situation compliquĂ©e pour cette compagnie qui cherche Ă tout prix rassurer ces clients français dans un contexte de concurrence effrĂ©nĂ©e.
Nous ne le rappellerons jamais assez, qu’investir dans les crypto-monnaies est rĂ©servĂ© Ă des personnes averties et conscientes des risques de perte en capital.