Laurent Guibert revient sur le conflit qui a éclaté en août pour en expliquer les origines, les causes et les conséquences.
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ToggleLaurent Guibert revient sur le conflit Visiomed-Bewellconnect
Laurent Guibert a bien voulu nous accorder une interview. Il revient sur le conflit qui a éclaté entre Bewellconnect et Visiomed cet été.
Pourquoi et comment Visiomed est survalorisée
Il décrypte les dysfonctionnements du groupe et explique comment et pourquoi le cours de Visiomed est artificiellement soutenu par la communication de Yann Darwin et par des délits d’initiés, c’est-à-dire des transactions en circuit fermé via des sociétés-écran enregistrées dans des juridictions de complaisance pour faire « comme si » il s’agissait d’entreprises extérieures au groupe.
L’objectif est de générer des revenus en attirant de petits porteurs qui feront les frais de l’opération.
ID, 'entite', true); if(!empty($entite)) $entiteWithSpace = str_replace(['_'],[' '],$entite); $nb = countVictimsMERFor($entite); ?>Vous êtes victime de cette arnaque ? Obtenez justice !
Derrière l’opération, un groupe de Dubaï: Perpetua
Derrière l’opération: le groupe Perpetua, installé à Dubaï.
Perpetua investit dans des PME via des obligation convertibles qui lui permettent de prendre progressivement le contrôle d’entreprises françaises et de recommencer le même schéma.
A la tête de Perpetua, deux franco-marocains, Mehdi El Jazouli et Tarik El Aoufi.
La branche énergie de Perpetua intrigue particulièrement Laurent Guibert. Elle comprend plusieurs sociétés au Maroc, en Espagne, en France et au Canada. Plusieurs d’entre elles sont remarquablement peu capitalisées, ce qui cadre mal avec une activité dans les hydrocarbures.
Laurent Guibert pense qu’il s’agit d’une activité prétexte pour sortir des capitaux sales du Maroc et les injecter dans le circuit qu’il décrit afin de les nettoyer et de les faire fructifier. Il relève que l’origine des fonds investis dans les PME française est peu ou pas contrôlée.
Perpetua et Negma: bonnet blanc ou blanc bonnet?
Laurent Guibert relève que le groupe Negma a récemment fait l’objet d’accusations en Italie pour les mêmes faits.
Daniela Santanchè, la ministre italienne des transports, qui est une ancienne cadre de Negma a d’ailleurs été entendue par la police italienne, qui doit boucler prochainement son enquête.
Elle avait démissionné de son poste chez Negma pour être remplacée par Luca Ruffino. Hélas, ce dernier s’est suicidé le 5 août 2023.
Laurent Guibert relève que Negma a justement investi aux côtés de Perpetua chez Visiomed.
Impossible cependant de savoir à qui appartient Negma puisque cette société est immatriculée dans un trou noir de la finance mondiale: les Îles Vierges Britanniques.
Voici un communiqué de presse que nous avons reçu de la part de Maître Pierre Farge, l’avocat de Laurent Guibert:
Droit de réponse au communiqué Visiomed du 3 octobre 2023.
6 octobre 2023
« La SAS BewellConnect, la SAS Bewellthy, la SAS Medsco Invest, et dirigeants, et Monsieur Laurent GUIBERT répondent au communiqué Visiomed du 3 octobre 2023.
La société Visiomed Group a décidé de porter à la connaissance du public une ordonnance de référé du Tribunal de commerce de Paris rendue le 22 septembre 2023.
Dans le respect du droit de réponse, voici les observations de la SAS BewellConnect, la SAS Bewellthy, la SAS Medsco Invest, et dirigeants, et Monsieur Laurent GUIBERT.
Cette ordonnance de référé a été rendue par un juge consulaire statuant à juge unique, sans aucune motivation en fait et en droit et procédant par un copier-coller des écritures adverses. A ce titre, elle condamnait aux quantums exactement demandés, à savoir une astreinte de 200.000 € et 15.000 € d’article 700 CPC.
A ce titre, la Commission nationale de discipline des juges des tribunaux de commerce est saisie du conflit d’intérêt.
Si cette ordonnance est effectivement exécutoire de plein droit, elle n’est pas définitive : appel a été interjeté le 4 octobre 2023, de telle sorte que des magistrats, cette fois professionnels, et indépendants, se prononceront.
Nous confirmons ainsi disposer d’éléments suffisamment sérieux pour justifier de l’alerte lancée par le Directeur administratif et financier de BewellConnect, Monsieur Laurent GUIBERT, à l’expérience de près de 30 ans et à la probité irréprochable.
C’est aussi à ce titre qu’une plainte a été déposée au Parquet National Financier, et que la Commission des sanctions de l’AMF est saisie.
Une procédure collective est également ouverte devant le tribunal de commerce de Nice, et audiencée le 6 novembre 2023, témoignant, s’il en était besoin, des difficultés financières des filiales du groupe Visiomed.
Enfin, nous déplorons la publication délibérée par Visiomed des noms et adresses personnelles des dirigeants figurant dans son annexe au communiqué. Cet état de fait témoigne du peu respect de Visiomed pour le droit en vigueur et du règlement RGPD, et surtout de son intention de nuire au lanceur d’alerte agissant dans l’intérêt général ».
L’AMF requiert 1,35 million d’euros d’amendes contre Visiomed et ses deux anciens dirigeants, Eric Sebban et Olivier Hua, pour diffusion d’informations fausses ou trompeuses.
L’AMF reproche à Visiomed d’avoir communiqué à 13 reprises entre fin 2017 et juillet 2019 des informations qui « présentait la situation de Visiomed plus positives que la réalité », a souligné la rapporteure de l’enquête réalisée par le gendarme boursier.
Dans le détail, le représentant du Collège de l’AMF a proposé des amendes de 750.000 euros contre Eric Sebban, fondateur et PDG du groupe avant juin 2018 et de février à juin 2019, de 500.000 euros contre Olivier Hua, PDG entre juin 2018 et février 2019, et de 100.000 euros contre Visiomed.
Une sanction pécuniaire de 200.000 euros a aussi été demandée à l’encontre de Negma Groupe, une société d’investissement qui a participé à des levées de fonds de Visiomed, et à qui il est reproché de ne pas avoir déclaré des franchissements de seuil au capital de l’entreprise en 2019 à quatre reprises.
Source BFM.
Cette enquête parue dans L’Informé ce jour et intitulée « L’affaire de blanchiment qui éclabousse le monde de la pub et du cinéma » semble aller dans le sens du témoignage que nous avons publié
La partie gratuite de l’article permet de lire cela:
« Une instruction judiciaire portant sur le blanchiment de 26 millions d’euros entre la France, le Royaume-Uni et la Suisse est ouverte au parquet de Paris. L’agence de pub Business (groupe Heroïks) et la société de production PM SA (Sirius Media) seraient au cœur du système ».
L’article a été recensé de cette façon également:
« En 2017, des transactions douteuses impliquant des transferts d’argent en liquide à partir de la Suisse vers la France ont été mises au jour, officiellement destinées au financement de documentaires pour des chaînes comme France Télévisions.
Ces fonds, retirés en grandes quantités et déclarés à la douane, étaient souvent remis à des intermédiaires à Lyon, qui les transportaient ensuite vers Paris, avec PM SA comme l’une des destinations finales.
PM SA, une société de production de films, était étroitement liée à l’agence de publicité Business, rebaptisée Newbusiness et intégrée au groupe Heroïks, célèbre pour ses slogans publicitaires marquants.
L’ensemble du système est suspecté d’être un vaste réseau de blanchiment d’argent, enquêté par la brigade financière et la section criminalité financière du tribunal judiciaire de Paris, avec des mises en examen pour blanchiment en bande organisée et autres délits.
L’enquête a révélé que l’agence Business et PM SA étaient au cœur d’un circuit de blanchiment sophistiqué, utilisant des factures fausses ou gonflées pour déplacer de l’argent entre sociétés, évitant ainsi les taxes et permettant des paiements discrets à des clients ou des célébrités.
Malgré les sommes importantes en jeu et les preuves de transactions douteuses, les principaux acteurs, comme les dirigeants de Business et de PM SA, n’ont été entendus et mis en examen qu’après de longs mois d’investigation.
L’affaire, débutée en 2015 suite à des dénonciations, a pris de l’ampleur au fil des années, mettant en lumière un système où de l’argent propre était utilisé pour contourner les taxes et récupérer des fonds en liquide, en partie grâce à des opérations impliquant PM SA.
Les fonds étaient souvent envoyés à des sociétés au Royaume-Uni avant d’être redistribués, démontrant l’ampleur internationale du réseau de blanchiment.
Les fonds étaient destinés au financement discret de célébrités et de paiements à des clients.
Ce système complexe visait à éviter l’imposition en France tout en fournissant des liquidités pour des paiements non déclarés, soulignant les défis posés par la lutte contre le blanchiment d’argent et la fraude fiscale.
PMSA appartient à Park Perpetua ».
A lire sur le même thème, cet article intitulé « Alpha Blue Ocean, Pierre Vannineuse et Hugo Pingray: les renards dans le poulailler ».
Cet article décrit un groupe dont le comportement rappelle furieusement celui de Perpetua Park Partners: Alpha Blue Ocean