Grâce au témoignage d’un lanceur d’alerte et à un document exceptionnel, nous nous sommes plongés dans l’antre de sites de trading sur lesquels des épargnants perdent chaque jour des dizaines de milliers d’euros.
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Passer de la conversion à la rétention: vendre son âme au diable
Comme beaucoup d’Israélien, il n’a travaillé que quelques semaines au 2e étage du Amasger 9 à Tel-Aviv, où se trouve le call-center francophone de Trade 360. Comme tous les novices, il était à la “conversion”. C’est là que l’on place les nouveaux, auxquels on peut encore faire croire que ce business est légal, légitime ou moral.

Le travail consiste à démarcher toute la journée des “prospects” pour les convaincre d’ouvrir un compte et d’y placer de l’argent. S’ils acquiescent, ils sont pris en main par la “rétention”, un service peuplé d’anciens de la conversion, qui ont fini par comprendre dans quoi ils trempaient mais qui ont ravalé leur éthique pour continuer. “La plupart des employés démissionnent rapidement après s’être rendu compte de la supercherie” résume celui qui s’est rangé dans la première catégorie.
Ce témoignage est corroboré par les enquêtes du Times of Israël. La plus connue, publiée en 2016, est intitulée “Les loups de Tel Aviv : la vaste et immorale arnaque des options binaires dévoilée” a provoqué un débat public en Israël et abouti à un resserrement législatif, manifestement insuffisant. En France, les montants ainsi perdus par les épargnants français dépassent désormais les six milliards d’euros. L’Autorité des Marchés Financiers a démontré que les clients des sites de trading régulés, notamment à Chypre, perdent leur argent près de 9 fois sur 10. Ce qu’ils ne savent pas c’est que leurs pertes sont généralement le gain de ces sites.

Une documentation financière éclairante sur ParagonEx et cette industrie
“Seuls ceux sans conscience peuvent rester” explique ce témoin. Mais s’ils restent, ils ne peuvent pas ignorer ce à quoi ils prêtent leur concours. Dans une documentation financière produite par le groupe pour se plier à la réglementation financière américaine à l’occasion d’un projet de fusion, on parle pudiquement de “l’augmentation de la valeur globale de leur durée de vie”. Notre lanceur d’alerte, lui, a déguerpi quand il a commencé à comprendre.

Il a pris contact avec nous pour dénoncer ces pratiques. Mais il tient à protéger son anonymat. “On a à faire à une vraie mafia et des gens dangereux qui seront prêt à tout pour continuer leur business” justifie-t-il.

Dans les bureaux de Tel-Aviv, on trouve le siège de Toyga Media, une filiale du groupe ParagonEx qui lui même appartient à une entité plus grande, MICT, un groupe financier coté à New York, au Nasdaq et administré par des gens tels que Darren Mercer, Alon Michal, Amos Pickel, Chezy Ofir, Simon Grand Dugan, Ronald Charles Spencer ou Robert Cameron Floate. Mais Toyga dispose d’autres bureaux à Haifa.

En gros, ParagonEX s’occupe des flux financiers et des plateformes de trading, qu’ils vendent clés en main et Toyga Media (en réalité Toyga Media Ltd et Toyga Online Ltd) gère les call-centers et le marketing, c’est-à-dire la recherche de nouveaux clients-victimes.
Faire carrière dans les sites de trading
“Les premiers dépôts étaient d’environ 400€, et le client passait en rétention. L’équipe est située à quelques mètres seulement dans le même open space” se rappelle-t-il. A la tête du service rétention, Ohad Shavit, “Jason” au téléphone, 7 ans de boite, qui a fait ses classes à la conversion, comme notre témoin.

A la tête du service francophone, Peter Amar, vieux routier des sites de trading, passé par FXGM/Bforex derrières des pseudonymes aussi divers que Philippe Cardini, Stéphane Lacour, Eric Berthier, Laurent Vacino ou encore Pierre Courtin.

FXGM/Bforex, c’est un site de trading sur lequel avait été réalisée une enquête d’Envoyé Spécial sur France 2 en 2015 et sur lequel nous avons publié plusieurs articles accablants. Derrière FXGM/Bforex, on trouvait déjà un certain Paragon à l’époque… Ces publications nous ont d’ailleurs valu une procédure judiciaire en diffamation pour laquelle Depaho, la maison mère de FXGM s’est désistée la veille du procès, en novembre 2021. Il s’agissait donc d’une procédure baillon et pas d’une volonté de débattre sur le fond de nos articles.
Haim Toledano, le PDG de ParagonEx cité dans les Panama Papers
Tout en haut du groupe Toyga/ParagonEx: Haim Toldano et son bras droit, Tomer Bar or, qui fut en charge des options binaires lorsque celles-ci étaient encore autorisées et que ParagonEx exploitait plusieurs marques. Le premier a créé ParagonEx en 2008 avec Saar Pilosof. Le second la rejoint l’année suivante. Son site personnel présente Haim Toledano comme un personnage public de la société civile israélienne, prenant part aux débats politiques.

Il a été cité dans les Panama papers comme bénéficiaire effectif de deux sociétés-écran enregistrées à Anguilla, un paradis fiscal britannique situé à une bonne dizaine de milliers de kilomètres d’Israël: UFX Markets Global Inc et Yoya Ltd. Il en fut quitte pour quelques ennuis judiciaires dont une interdiction de quitter le pays et une caution de 132 000 dollars pour recouvrer sa liberté.

L’évitement de l’impôt est une préoccupation constante du groupe qui “est imposé selon la loi des Îles Vierges Britanniques et de l’île de Man à 0 %” contre 20 et 25% en Israël, si l’on s’en tient à notre document confidentiel. Le groupe s’inquiète d’ailleurs des nouvelles règles adoptées par les îles Vierges britanniques, le Belize et l’île de Man pour se conformer aux demandes européennes et internationales, notamment les “exigences strictes en matière de substance économique locale”. Autrement dit, pour lutter contre les sociétés-écran, véritables sociétés-boites aux lettres installées dans ces micro-Etats.
Or, les “holdings de propriété intellectuelle à haut risque telles que ParagonEx” sont les premières visées par ces mesures. Ces montages permettent à un groupe multinational tel que ParagonEx de localiser leurs profits dans le pays qui les taxera le moins, grâce à une comptabilité globale recourant au système des prix de transfert, mécanisme à la base de l’optimisation fiscale des multinationales.
Comment ils trouvent les coordonnées de leurs victimes
Les coordonnées des clients démarchés chaque jour par le service conversion sont fournies par des prestataires extérieurs, spécialisés dans la capture illégale de ces données personnelles via des publicités totalement illégales. Les plus connues sont les éternelles pages “Bitcoin Millionnaire” ou toutes celles qui usurpent l’identité de personnalités françaises connues: Yann Barthès, Jean-Pierre Pernaut, Jean-Jacques Goldman, Xavier Niel… (un exemple décortiqué). Ces publicités illégales envahissent les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram, Twitter mais aussi Google, sans que ces derniers ne se donnent beaucoup de peine pour y mettre fin…

Pour le recrutement, ils peuvent également compter sur les “formateurs”, également affiliés au groupe ParagonEx et Toyga. “C’est une astuce par rapport à la régulation” nous explique l’ancien de Toyga. Ainsi, la Trading Academie, elle aussi dirigée par un ancien de FXGM qui a laissé de mauvais souvenirs à des épargnants français ou encore centreformation.net, signalé par un internaute et confirmé par notre lanceur d’alerte.

Le plus souvent, les épargnants démarchés n’ont jamais entendu parler du site de trading pour lequel ils ont pourtant donné leurs coordonnées. En effet, les publicités évitent soigneusement de mettre en avant tel ou tel site, afin de pouvoir ensuite vendre les coordonnées des clients potentiels, ou “leads”, à n’importe quel site.
Vous en savez plus sur cette entité ou sur cette personne ? Veuillez utiliser ce formulaire pour entrer en contact avec un de nos journalistes, ou si vous avez besoin d'une communication plus sécurisée, contactez-nous à l'aide de l'application Signal +33 6 33 78 33 78. Aucun système n'est sécurisé à 100%, mais Signal peut être utilisé pour protéger votre identité en utilisant un cryptage de bout en bout.
Dans le catalogue de Paragon EX, des sites de trading pour toutes les bourses
Toyga et ParagonEx travaillent principalement avec UFX, Trade360 (voir notre enquête) et rwmarkets, qui cible plus les pays arabes. Mais le formalisme contractuel de ces collaborations est assez impénétrable et probablement plus formel que réel.

En effet, Paragon a principalement “trois types de clients B2B” (buisness to business, “commerce interentreprises” en français) : “les courtiers, les partenaires “white label” et les sous-courtiers”. Ces trois appellations désignent une variété qui correspond à un degré d’indépendance vis-à-vis de Paragon EX:
- Les courtiers “possèdent toutes ou la plupart des capacités opérationnelles pour gérer une offre de courtage en ligne”. Ces clients-là se débrouillent pour trouver leur propre autorisation légale d’exercer (ou pas), leurs propres clients, leur propre call-center…
- Les marques blanches sont “des entreprises qui ont besoin de services supplémentaires de ParagonEx en plus d’une solution de courtage, comme le support technique, le marketing ou les solutions de paiement, mais qui possèdent par ailleurs l’infrastructure légale, de conformité et réglementaire nécessaire”. Ceux-si ont leur propre site avec un nom différent mais en réalité, toute leur infrastructure technique est abritée par ParagonEX.
- Les sous-courtiers “sont des entreprises qui ont au moins des capacités de vente et de marketing, mais qui choisissent d’opérer sous la marque et le parapluie réglementaire d’un autre courtier afin de bénéficier du soutien et du parrainage de ce courtier dans des domaines tels que la conformité réglementaire, les solutions de paiement, l’exécution et la gestion des risques”. En pratique, il s’agit d’un call-center indépendant qui exploite un site de trading que l’on peut ranger dans l’une des deux catégories précédentes. ParagonEx présente lui-même ces sous-courtiers “à l’un de ses clients courtiers existants et partagera ensuite les revenus combinés générés par ces sous-courtiers avec le courtier sponsor”.

Si vous n’y voyez pas plus clair, dites-vous plus simplement que toutes les collaborations sont possibles et imaginables. Vous disposez seulement de capitaux ? Achetez un site de trading et -éventuellement- une régulation ou licence d’exercice dans un pays puis vous le donnez à exploiter à une équipe… Vous avez passé quelques années dans un service de rétention et vous voulez prendre du galon ? Recrutez une petite équipe et montez un petit call-center pour exploiter une marque de trading qui appartient à quelqu’un d’autre avec qui vous partagerez les bénéfices en contre partie de la location de sa marque. Et ainsi de suite.
De la formule convenue, dépendra le partage du bénéfice entre vous et ParagonEx. Entre Toyga et UFX par exemple, 30% des revenus générés par les clients d’UFX apportés par Toyga remontent à ce dernier. Avant 2013, ce taux variait entre 60 et 80%.
D’étranges relations contractuelles entre partenaires
En pratique, si ces formes juridiques sont si diverses et variables, c’est parce qu’elles tentent de recouvrir une réalité humaine, empirique, libérale, hyper concurrentielle et en évolution rapide. Un chef d’équipe très performant et entrepreneur peut négocier un deal sur mesure pour créer un nouveau site ou développer un site existant sur une zone géographique et linguistique donnée. Juridiquement, il aura l’air d’avoir créé une nouvelle entreprise. En réalité, il n’aura pas quitté son bureau à l’intérieur de ParagonEx/Toyga.
D’ailleurs, le document confidentiel édité pour MICT explique clairement à plusieurs reprises les graves risques juridiques que ce mode d’organisation fait peser sur le groupe. Les exploitants de ces sites sont en roue libre et ParagonEx craint que l’abus qu’ils feront des sites de trading que ParagonEx leur loue n’incite leurs victimes à “tenter de faire une réclamation contre ParagonEx pour avoir fourni la plateforme d’exécution des transactions qui ont causé ces violations“.
En effet, “ParagonEx peut être soumis à des litiges avec des clients, à des pertes financières, à des sanctions réglementaires et à une atteinte à sa réputation en raison de la mauvaise conduite ou des erreurs des employés qui sont difficiles à détecter et à décourager”.
Dans cet environnement économique original, les relations contractuelles peuvent, vues de l’extérieur, sembler économiquement et juridiquement déséquilibrées. Ainsi, les relations contractuelles entre Paragon EX et UFX sont allées jusqu’à prévoir qu’UFX devrait “accroître la base de clientèle de ParagonEx en identifiant et en cherchant à acquérir des courtiers supplémentaires conformes à la réglementation qui deviendront des clients B2B de ParagonEx”. Etrange accord dans lequel un fournisseur recrute pour son client d’autres fournisseurs…
UFX a été endettée à hauteur de 10 millions d’euros envers Paragon EX, pour des raisons que nous n’avons pas pu déterminer. Un accord a donc été trouvé, pour liquider cette dette. En contrepartie, UFX doit “présenter à ParagonEx au moins 3 clients” (courtier, marque blanche ou sous-courtier) avant 2020 ou générer “des revenus bruts annuels de négociation par tous ces clients B2B acquis tombe en dessous de 10 millions de dollars au cours de l’année 2021”.
Tous services confondus, les principaux concurrents de ParagonEx s’appellent Fx-Pro, TickMill, TeleTrade, MetaQuotes, Panda, X-Open-Hub ou Fortex.
L’accès aux circuits financiers légitimes: talon d’Achille de ParagonEx
En dehors des procédures judiciaire, l’autre point faible du groupe ParagonEx concerne l’accès aux circuits financiers légitimes. Cette capacité est jugée en interne “vitale pour son fonctionnement“.
La encore, ParagonEx a parfaitement identifié les risques que les abus font peser sur son modèle. En effet, “ces dernières années, de nombreux comptes bancaires de ParagonEx et de ses clients B2B ont été fermés en raison des politiques internes de gestion des risques des banques et de leur réticence croissante à traiter les fonds provenant du commerce du Forex, des CFD et d’autres instruments financiers”.
Message au régulateur qui voudrait s’attaquer à l’industrie du trading en ligne: “si aucune solution bancaire et de traitement des paiements n’est disponible, (…) ParagonEx peut être contrainte de réduire sévèrement ses activités commerciales ou de les suspendre complètement“.
Le département arabophone: “le plus rentable de la boîte”
L’équipe francophone n’est pas celle qui rapporte le plus. “le département le plus rentable de la boîte est le département arabe, avec plusieurs dizaines d’employées et plusieurs millions de dollars de bénéficies chaque mois” nous a expliqué notre lanceur d’alerte. Les pays dont les structures étatiques protègent le moins leurs citoyens sont des cibles faciles pour ces sites de trading, parce que les autorités ne font rien, ou très peu de choses, contre ces sites.
Les sites de trading exploités par Toyga et ParagonEx bénéficient le plus souvent d’une régulation à Chypre, pays dont les sites de trading arrivent largement en tête des plaintes à l’AMF française. Mais d’autres équipes ne se soucient même pas de ce vernis de légalité. “trade360 est loin d’être la pire boîte détaille encore l’ancien de Toyga. Certaines boites non régulées font des paiements par carte de crédit sans l’accord du propriétaire de la carte, profitent d’un teamviewer avec le client pour faire discrètement un virement bancaire, ou pire encore menacent les clients”.

Ces équipes là se font discrètes. Elles s’installent dans “des petits bureaux avec quelques employés seulement, au sous sol de vieux immeubles, où personne ne peut les trouver. Personne ne connaît les vrais noms des autres employés, et les salaires sont payés en liquide et bitcoin et jamais déclarés”.
Chez Toyga, la méthode est différente. “Ils donnaient surtout de mauvais conseils afin de faire perdre le client”. Et derrière, les pertes des clients deviennent les bénéfices du site de trading, ce que les clients ignorent massivement.
Commissions astronomiques mais conflit social chez Toyga
Au service rétention, les employés peuvent gagner des commissions astronomiques. Elles sont si importantes qu’un employé embauché en 2011 a formé un recours collectif en 2018 devant un tribunal pour exiger qu’elles soient prises en compte dans le calcul de ses avantages sociaux en Israël. Les montants en jeux s’élevaient à 13,5 millions de dollars.
Les parties ont fini par trouver un accord amiable, à l’issue duquel “Toyga a accepté de payer rétroactivement à ses employés actuels et anciens 50 % de la différence totale entre les cotisations de retraite que Toyga aurait dû verser selon la demande des employés et celles qu’elle a effectivement versées, dans chaque cas depuis le 29 août 2011”.
Un juste retour des choses. ParagonEx a en effet bénéficié de subventions publiques entre 2015 et 2020, pour un montant cumulé d’un million d’euros environ, via le Centre d’investissement israélien du ministère de l’économie.
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Bonsoir,
Un papier très édifiant sur las pratiques, l’organisation et le fonctionnement de ces sites qui sont avant tout des pompes à fric auprès de petits et moyens investisseurs.
Voilà un topo dont l’AMF devrait s’inspirer pour assurer les mises garde et l’établissement de la liste noire.
Merci pour cette vulgarisation et mise en lumière d’éléments que l’on pouvait subodorer, mais sans plus.
Cordialement.
Merci infiniment pour votre message et cet encouragement.
Un internaute qui nous a signalé centreformation.net, une “école de trading” qui sert surtout à recruter de nouvelles victimes et qui est mentionnée dans cette enquête, nous indique qu’un certain Olivier Polge démarche des épargnants français avec le 0616108042.
Cet internaute ayant déjà été victime d’arnaque par le passé, il est probable que centreformation.net a récupéré un fichier de clients/victimes pour les démarcher de nouveau.
Moi j’ai eu comme centre de formation pour trade360 : http://www.academie-generale.fr
Et une certaine Gabrielle Torres de Trade360 : 0689937555
Nous avons reçu ce témoignage d’une victime de Trade360:
“je suis la victime classique 76 ans, un peux d’argent en économies. J’ai voulu pour mes enfants faire fructifier mon argent. J’ai contacté cette plateforme pour infos. Il ne m’on pas quitté d’une semelle. Je voulais seulement voir de quoi il en retournait.
Je suis parti avec un dépôt de 500 euros pour finir avec 35000 euros avec le qualificatif de professionnel alors que j’étais novice. Je suis passé aux mains de Yohann Tavernier qui devais m’apprendre les bases. Mais le peux que je connaisse, je l’ai appris tout seul sur des sites spécialisés sur le net. Sa principale occupation était : il faut investir plus pour plus de profits. J’ai donc senti la mauvaise maison et j’ai voulu fermer mon compte. j’avais fait quelques profits qui me déplaisaient pas. Mais ça sentait pas bon.
Alors j’ai été pris en main par le chef Michaël Ginéva un expert en manipulation. Il ma dit: avant de partir Lionel je vais vous faire un cadeau pour vos enfants. Et moi comme un con j’ai accepté d’annulé mon retrait. Vous devinez le reste en trois heures ils m’a guidé au téléphone et j’ai tout perdu. Le lendemain il m’a persuadé de déposer 15 000 euros pour remonter la pente avec son appuis. Résultat j’ai vendu mon cheval car je n’ai plus un sous.
Vu mon âge je ne vais pas en mourir, mais je penses à toutes ces victimes comme moi qui vont se faire avoir par ces bandits qui utilises la pub sur les média en toute impunité”.
Bonsoir
Trade360 utilise toujours?? du moins utilisaient fut un temps le spoofing via des numéros 06-07.
J’ai cliqué sur le style de pub “bitcoinprime” j’ai été orienté vers Trade360 et un autre dont j’ai oublié le nom.
Le début des problèmes :plusieurs appels de 06 et 07 dans la journée y compris le dimanche c’est fini désormais depuis longtemps.
Les 06 et 07 ne me laissait aucun message vocal quand je rappellais et ou envoyé un SMS à la personne celle ci n’était pas à l’origine de l’appel avant ou alors ça me disait que le numéro n’es pas attribué.
Quand j’avais des employés au téléphone de Trade360 la plupart me coupais au nez après m’avoir dis ” Bonjour Mr ” suivi de mon nom de famille.
Envoyé Spécial sur France 2 a réalisé une superbe enquête sur Trade360 et les autres:
Pour la voire, cliquez sur ce lien: https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-21-avril-2022_5056858.html
A propos de ce reportage, voici le message que nous avons reçu et qui fait le lien entre Trade360 et 1market.eu:
“J’ai été contacté par, https://www.trade360.com/fr/,plusieurs fois, pour invertir sur leur plateforme avec une incitation à “tester la plateforme en y déposant des fonds, 5000 euros exactement pour être accompagné par un “trader professionnel “, après plusieurs refus de ma part, j’ai de nouveau était recontacté le 12 avril par cette même personne se présentant toujours comme trade360 dans un premier temps, faisant semblant d’accepter sa proposition pour tester la plateforme cette même interlocutrice m’a envoyé cette fois sur une autre plateforme de trading nommé https://www.1market.eu/fr/, la plateforme 1market pourrait donc être à mon avis le siège de nouvelles arnaques futures”
Bonjour,
Bravo pour votre enquête.
Je suis allé voir le site “https://www.1market.eu/fr/” pour voir à quoi ça ressemblait.
En fait l’interface de trading que l’on voit apparaître ici : “https://www.1market.eu/fr/trading-platforms/web/”
ressemble furieusement à celle que l’on trouve sur trade360.