L’homme dispose d’une fiche sur Allociné et se décrit lui-même comme mythomane. Cette usurpation de l’identité de Netflix est inédite.
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ToggleSes victimes lui réclament 200 000 euros
Une escroquerie singulière a conduit à la condamnation d’un homme à un an de prison avec sursis à Vesoul (Haute-Saône). Se faisant passer pour un réalisateur de court-métrage pour Netflix et prétendant être atteint d’un cancer incurable, il a escroqué six personnes, qui lui réclament maintenant plus de 200 000 euros.
Le tribunal a également émis une injonction de soins et une interdiction de créer ou de gérer une société de production pendant cinq ans à son encontre. Bien que le prévenu de 36 ans n’ait pas assisté à l’audience du 19 octobre, il sera informé du jugement par un commissaire de justice.
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Il prétendait être réalisateur de court-métrages pour Netflix
Après la notification de sa condamnation, il dispose de dix jours pour interjeter appel. Les six victimes, quatre hommes et deux femmes, réclament également 201 000 euros de préjudice, qui seront examinés lors d’une audience civile le 23 novembre.
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Entre juin et septembre 2021 à Vesoul, le prévenu, qui disposait d’un bureau sur place, a induit ses victimes en erreur en leur faisant signer de faux contrats de travail. Il les a attirées en promettant leur participation à un court-métrage pour Netflix, prétendant être atteint d’un cancer en phase terminale.
Il demande des avances à ses victimes pour financer son train de vie
Il prétendait que ce projet était son dernier, et que Netflix lui verserait 70 000 euros. Pendant ce temps, il incitait ses victimes à lui verser de l’argent, en réalité utilisé pour financer son propre train de vie. Une victime présente à l’audience a souligné l’emprise émotionnelle exercée par le prévenu, créant un attachement personnel et professionnel qui les poussait à accepter ses demandes.
Mythomane, il dispose d’une vraie biographie sur AlloCiné
Le prévenu, qui évolue dans le milieu du cinéma et a une fiche biographique sur AlloCiné, a admis être « mythomane » aux enquêteurs. Finalement, les victimes, qui n’ont jamais été remboursées, ont découvert que leurs contrats de travail étaient falsifiés après avoir contacté Netflix.
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