La Villa du Bitcoin cacherait une arnaque pyramidale

D’après les révélation du media belge be-crypto.lesoir.be, la Villa du Bitcoin a été lancé par quatre leaders de pyramides de MLM impliqués dans des arnaques.

be-crypto.lesoir.be accuse d’arnaque à l’investissement

Gros malaise en Belgique. Dans un article intitulé « La Villa du Bitcoin, façade d’une arnaque à l’investissement ? », le site be-crypto.lesoir.be, déclinaison crypto du titre national Le Soir, indique que La Maison du Bitcoin dissimulerait une banale arnaque aux cryptos inspirée du marketing multiniveau.

Vendredi 6 octobre, La Villa du Bitcoin recevait… dans une villa bruxelloise, pour son propre lancement, à grand renfort de champagne. Cette « résidence de la réussite financière » a été lancée par quatre personnes: Vincent, Maxime S. Genghis et Salvi, que nous cherchons à identifier plus précisément.

Fille de learn-do-succeed.com, petite fille de Kuvera

Avant La Villa du Bitcoin, il sont tous participé à une arnaque appelée learn-do-succeed.com, sur laquelle nous avions publié cet article.

Learn-do-succeed.com appartient à une société nantaise, qui appartient et est dirigée par Maxime Pierre. C’est le successeur d’une ancienne arnaque appelée Kuvera, qui avait été placée sur la liste noire de l’AMF.

Learn.Do.Succeed ou LDS entretient un partenariat avec « IGenius, la filiale de l’entreprise américaine Investview, qui exploite internationalement un réseau de vente directe grâce à des « distributeurs indépendants » qui proposent des produits et services liés au concept d’émancipation financière (formation et placement) ». Aux États-Unis, la maison mère de ce réseau, Investview, a fait l’objet d’une enquête par le gendarme financier, la SEC.

Des payes allant de 5 000 à 25 000 dollars par mois

C’est de ce réseau que les quatre fondateurs de la Villa du Bitcoin ont fait partie. Avec Learn.do.success, « ils bénéficient de paies mensuelles variant de 5.000 à 25.000 $ par mois, hors bonus ». L’investissement chez LDS serait rentable grâce au trading, ce qui est en soi impossible à garantir. Mais c’est surtout grâce à leurs commissions d’apporteurs d’affaire que les quatre gagnent beaucoup d’argent.

Ces offres d’investissement largement frauduleuses seraient largement promue via des « groupes fermés sur Telegram à des salles de meeting à Charleroi, Liège, Mons ».